Graduée  en psychologie de l’Université Fédérale du Paraná (UFPR – Brésil) en 2005, j’ai toujours été animée par le drame des relations humaines. Ainsi, que ce soit à travers mes premiers pas professionnels à travailler auprès d’enfants en milieu scolaire qu’à travers les suivis individuels en pratique privée, l’impact de la relation amoureuse demeurait au cœur de mon attention, en dépit des différences inhérentes à ces deux milieux. D’un côté, de par son rôle central sur l’ajustement du couple de parents venant moduler ses pratiques parentales, et d’un autre côté, de par son omniprésence à l’intérieur du discours de mes clients adultes, autant qu’ils soient touchés par la présence de relations amoureuses que par leur absence. Sans le savoir, j’étais moi-même tombée en amour avec la théorie de l’attachement et mon intérêt pour la thérapie de couple n’était que grandissant!

 Après avoir immigré au Canada en 2007, j’ai saisi l’opportunité unique qui se présentait à moi et qui s’inscrivait en harmonie avec mon cheminement jusqu’alors : celle de colorer mon parcours doctoral à l’Université de Sherbrooke de mon intérêt pour le couple et les relations amoureuses. Mes stages et ma thèse fusionnaient sur un même thème: l’attachement, l’engagement amoureux, les relations amoureuses. Exposée aux vidéos de Sue Johnson pendant mon doctorat, j’ai eu la chance de la rencontrer lors de la Formation de Base que j’ai complétée avec elle à Ottawa en 2013. Ça a été un véritable coup de foudre pour la TCÉ ! Depuis, j’y suis plongée avec la fougue et l’engagement qui me sont caractéristiques. Un deuxième coup de foudre est survenu quelques années plus tard lorsque la TCÉ, qui jusqu’à ce moment était appliquée pour les couples, a élargi sa pratique aux individus.